Dès après mon départ à la retraite, au début de l'année 2014, après 37 ans d'exercice professionnel au sein de la société civile professionnelle « CAMILLE et ASSOCIÉS », certains confrères qui me prêtaient confraternellement quelques compétences en matière organisationnelle et de gestion m'ont demandé d'auditer leur cabinet pour essayer de comprendre les raisons de l'énorme disparité entre le travail fourni, leur investissement personnel, et la médiocrité de leurs résultats financiers. 

J'ai donc eu l'occasion d'intervenir dans plusieurs cabinets et ai pu découvrir des choses que je n'aurais pu imaginer ! 

Une « informatique » la plupart du temps résumée à un banal traitement de texte... pas de suivi de dossier, pas d'alertes, un agenda chaotique, une absence de communication interne, des pertes de temps inimaginables... une facturation fantaisiste, incohérente et en tout cas complètement opaque pour le client !

Ceci expliquant cela !

De telle sorte que, au fur et à mesure de mes interventions, je me suis passionné pour ce nouveau métier que je n'avais même pas envisagé : l'audit de cabinet d'avocats.

Un audit particulier, spécifique, non pas « comptable » cantonné comme c'est trop souvent le cas aux seuls chiffres mais au contraire extrêmement large prenant en compte non seulement la diversité et la complexité de notre métier mais encore et surtout sa dimension humaine que seul un confrère, d'expérience, est à même d'apprécier.

Les avocats, l'argent et la rumeur

Parler d’argent…
Sujet tabou s’il en est, surtout en France : l’argent n’y a pas bonne presse ! En octobre 2012, un sondage de l’IFOP établissait que pour 78 % des Français, être riche était mal, voire très mal, perçu.